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Comment devenir maître de soi ?

 

Nous bafouillons, hésitons, perdons patience… Parfois la timidité et le manque de confiance en soi l’emportent sur nous-mêmes dans des situations de tous les jours. Comment y remédier ? Et si le yoga apportait cette sérénité et cette maîtrise de soi qui nous font défaut… 

Qu’est-ce qu’être maître de soi ? C’est peut-être cette aptitude à faire face aux autres, sans crainte ni hostilité et à la vie en générale. Retrouver cette paix intérieure : comme son nom l’indique, nous l’avons déjà en nous ! La pratique du yoga permet cette prise de conscience car elle va équilibrer nos systèmes physiologique, psychique et énergétique sur lesquels repose notre organisme.

En associant les asanas, « postures » au pranayama, « maîtrise du souffle », nous allons assainir, puis augmenter l’énergie au coeur de l’organisme. Le yoga permet un renouvellement intra-cellulaire puissant qui régénère par une oxygénation accrue, nos systèmes. 

Yoga et Equilibre

Dans un premier temps, nous créons l’équilibre physique puis psychique. Nous avons le réflexe de dissocier les deux à tort. C’est par la pratique régulière que le yoga nous procure une vision plus saine des choses. Notre mental sera plus solide car notre corps est plus solide. Nous le voyons bien quand nous avons un rhume par exemple. La moindre difficulté semble alors insurmontable car le corps a une faiblesse, un dysfonctionnement.

Nous subissons ce dysfonctionnement jusqu’au mental qui à son tour se trouve affecté. Mais lorsque l’équilibre physiologique est là, il en découle un équilibre de la perception de notre environnement. Le discernement est possible car le système énergétique est équilibré. Et nous pouvons nous recentrer sur nous-mêmes. 

La pratique du yoga nous pousse aussi au dépassement de soi pour pulvériser ce que nous croyons être nos limites. Si nous essayons uddiyana bandha, allons plus loin dans l’asana. C’est à nous de décider, de rythmer notre respiration. La pratique du yoga par les asanas et le pranayama permet de tendre vers ce que l’’on appelle l’’homéostasie, l’’équilibrage des paramètres vitaux et l’’ataraxie, l’’absence de troubles et de fluctuations du mental. 

L'acceptation : un bienfait central du yoga

Cet équilibre du physique et du mental que nous allons acquérir au fil des séances, nous conduit alors jusqu’à…nous-mêmes. Etre maître de soi, c’est aussi être soi-même, s’accepter, tel que l’on est, dans cet équilibre retrouvé.

Nous devenons alors maître de nous-mêmes comme si, en ayant enfin repris les commandes, nous pouvions piloter notre mental. Bégayer en public, s’énerver pour une futilité ou perdre tout contrôle à cause du stress ne seront qu’un vieux souvenir !

Dépassons nos limites !

 

L’homme a souvent besoin de cadres et de cases pour mener sa vie. De règles et d’explications, même convenues, pour justifier ses choix. Nous pensons également que la nature a posé des limites à notre corps voire à notre esprit. Ces a priori sur nous-mêmes et nos capacités ont l’opacité d’un voile sur ce que nous sommes réellement aptes à réaliser.

La pratique du yoga peut jouer le rôle de révélateur, telle une image d’une photo qui apparait enfin sur le papier.

Moins de rigidité

La limite est une séparation entre ce que nous croyons être et ce que nous sommes réellement. Regardons les enfants. Ils n’ont aucun préjugé ni idées préconçues concernant le corps. Ce qui explique qu’ils n’hésitent pas à sauter, grimper, escalader, bravant ce qui nous semble à nous, les adultes, de vrais dangers. Car nous anticipons douleurs et… limites physiques. La pratique du yoga permet d’abattre le mur de ces frontières restrictives. Le corps est naturellement souple. C’est notre mental qui le rend rigide.

Par le pranayama « maîtrise du souffle » et la tenue des asanas « postures », notre organisme, y compris notre cerveau, apprend le lâcher prise. Des asanas, qui jusque-là nous semblaient hors de portée, sont peu à peu exécutés avec facilité comme padahastasana, la « posture des mains aux pieds ». Pourtant, il n’y a pas si longtemps, penchés en avant, nous n’arrivions pas à toucher le sol.

Nous découvrons donc que nous nous croyons limités… sans l’être. Nous réalisons par exemple que nous pouvons tenir les postures plus longtemps, avec plus de puissance, comme uddiyana bandha, « la contraction volante », qui offre de précieux bienfaits sur les viscères et permet de lutter contre le stress.

Elargir son potentiel

Le yoga permet d’élargir le champ des possibles et des capacités physiques. Il accroît le potentiel énergétique. Les résistances que nous créons tous les jours, par éducation et peur, sont aussi présentes dans notre mental. Le yoga nous reconnecte avec nous-mêmes, par l’organisme mais aussi par le mental. Les changements physiologiques – comme une meilleure oxygénation, un gainage, une souplesse et un équilibre accrus – vont déteindre sur notre bien-être psychique. Nous devenons aussi plus souples dans la tête !

La pratique permet de voir les choses autrement, de prendre un pas de recul sur le quotidien, de construire des bases plus saines pour le lendemain, au-delà surtout d’un certain conditionnement.

La limite est aussi un seuil vers autre chose. En pratiquant, nous titillons notre intellect. Ce qui permet de mieux se connaître. Nous entrevoyons un élargissement de notre potentiel. Nous apprenons la patience. Comme un trousseau de clés, le yoga ouvre peu à peu les portes fermées en nous. Et l’horizon s’agrandit.

Faut-il être jeune pour faire du yoga ?

 

Il est souvent intimidant de démarrer une activité sportive. Surtout quand nous nous croyons à tort trop rigides, voire même pas assez jeunes pour pratiquer. Et lorsque nous regardons certains asanas, « postures », tel Padahastasana, « la posture des mains aux pieds », nous nous demandons s’il est judicieux et réaliste de se lancer dans l’aventure!

Le yoga nous prend tels que nous sommes : jeunes, âgés, assidus ou paresseux, musclés ou relâchés. Il nous cueille même au bon moment de notre vie : quand nous en avons besoin. La pratique ancestrale du yoga s’adapte à notre quotidien, l’équilibre physique et mental acquis par la circulation de l’énergie n’a pas d’âge. Le yoga s’adresse à tous. Il prend en compte la personne pour lui prodiguer ses bienfaits.

Ralentir le vieillissement

Et la souplesse ? Elle s’acquiert au fil de la pratique dans l’apprentissage du lâcher-prise via les asanas et le pranayama « la maîtrise du souffle ». Il s’agit d’une souplesse mentale à adopter en pratiquant : le corps est naturellement souple. En s’abandonnant dans la posture, l’énergie va augmenter et se diffuser dans le corps. Pas besoin donc d’être la nouvelle Nadia Comaneci pour découvrir la discipline.

Notre corps est ce que nous en faisons. Nous pouvons en outre être physiquement jeune et maltraiter notre organisme… A l’inverse, une personne plus âgée peut prendre soin d’elle et cet organisme fonctionnera mieux.

Le yoga ralentit le vieillissement du corps par un meilleur fonctionnement du système énergétique. La pratique agit sur les principales causes de ce vieillissement, en particulier le renouvellement des cellules : l’’oxygène afflue dans le sang et les cellules sont mieux alimentées et se renouvellent plus facilement. Ce processus généré par la pratique du yoga a des effets sur le vieillissement cutané. Par le pranayama, nous augmentons l’oxygénation du corps comme dans khapalabathi, et la peau est par exemple revitalisée.

Pour libérer ses organes et ses viscères, nous pouvons pratiquer uddiyana bandha  « la contraction volante » qui donne un coup de fouet au métabolisme physiologique et énergétique. La technique augmente notre forme physique et permet un meilleur fonctionnement  de l’estomac, du foie, du pancréas, des intestins, des reins, etc.

Améliorer notre condition

Par une pratique régulière, le yoga ralentit aussi la diminution de la masse et de la force musculaire liées à l’’avancement en âge.

Une meilleure alimentation, un corps drainé, gainé et libéré des douleurs du quotidien rendent ses titres de noblesse à la maturité et au temps qui passe, sans emprise. Dès les premières séances, le yoga améliore notre condition physique, psychique et énergétique.

Le yoga va donc inverser le processus du vieillissement du corps et du mental… et nous rendre une seconde jeunesse !

Faut-il être souple pour faire du yoga ?

 

A voir certains asanas « postures », le yoga s’apparente pour beaucoup au spectacle du Cirque du Soleil ! Ces contorsions peuvent sembler hors de portée mais, est-ce un point de vue ou une réalité ? Sommes-nous vraiment souples ? Considéré comme l’alter ego de la gymnastique, le yoga est supposé ajuster l’apparence physique du corps. La rigidité ou la résistance sont-ils une barrière à la pratique ?

Nous associons à tort la pratique du yoga uniquement à la souplesse du corps. Or le yoga est fait pour tous ! En démarrant la pratique, nous partons de ce que nous sommes, tels que nous sommes. Et c’est le yoga qui nous fait progresser. La prise de posture reflète notre condition dans l’instant. Prendre un asana, « une posture », sous-entend de se mettre en position avec les blocages ou l’aisance qui nous sont propres. Sans chercher une posture parfaite, il s’agit de faire de notre mieux à ce moment, de se découvrir et d’évoluer dans la pratique.

Travailler le lâcher-prise

La souplesse se développe profondément et progressivement au fil de la pratique, une conséquence naturelle qui s’installe sans qu’on s’en rende compte. Nous sommes plus souples que ce que l’on croit. Par manque de confiance en soi, ce sont nos résistances qui nous rendent rigides. Le corps est physiologiquement souple. La souplesse n’est pas un gain, c’est quelque chose que l’on va retrouver en dévoilant nos blocages. Si nous travaillons ce lâcher-prise, nous travaillons le relâchement du corps.

A nous de découvrir les résistances que nous nous créons, à cause de notre conditionnement éducatif et sociétal. Si nous nous abandonnons dans la posture, la souplesse vient de fait, l’attraction terrestre nous conduisant naturellement à lâcher ces parties du corps. Prenons par exemple Surya Namaskara, « la salutation au soleil ». Au début, nous résistons. Puis dans la répétition, les yeux fermés, nous lâchons prise et gagnons en souplesse.

Les bienfaits du souffle

Les postures ne constituent qu’un tiers de la pratique complète. Le yoga agit sur l’ensemble de notre corps et rééquilibre son fonctionnement physique, énergétique et psychique. La posture est un outil qui cible le travail sur le corps physique. Le corps lui-même est un moyen d’influencer le système énergétique, qui à son tour agit sur le mental. C’est par le pranayama « la maîtrise du souffle », que l’énergie va circuler dans notre corps. Même si la posture n’est pas « parfaite », les effets physiques, énergétiques et psychiques sont au rendez-vous. Tels des mousquetaires ces trois éléments collaborent et optimisent les bienfaits de la pratique.

Nous pouvons tous bénéficier des bienfaits du yoga, la souplesse n’est pas une condition requise. Ce n’est qu’un outil parmi tant d’autres comme l’équilibre, l’endurance, le lâcher-prise, l’acceptation, et la maîtrise du souffle. Il faut simplement se laisser guider et faire ce qu’il y a à faire. Et même le mental est plus souple que ce que nous croyons.

Faites du yoga et vous serez plus souples, mais n’attendez pas d’être souples pour profiter de tous les bienfaits du yoga !

Force physique et force mentale : du yoga au dépassement de soi

 

Force physique et force mentale, deux termes habituellement dissociés par souci de compréhension, mais où commence l’un et où se termine l’autre ? La force physique et la force mentale ne sont pas délimitées par des frontières. Un lien très subtil, un fonctionnement naturel les unit ou plus exactement, rien ne les sépare.

Interactions des forces

La force physique est une faculté innée qui permet à notre corps, en utilisant une énergie considérable, de faire face aux contraintes environnementales et quotidiennes de la vie. La force mentale est une faculté psychique utilisant l’’analyse et le tempérament pour faire face à ces mêmes contraintes. La force mentale est une combinaison subtile de détermination, de confiance et de concentration.

Ces deux forces, physique et psychique, sont en constante interaction : le mental s' agite et le souffle s' agite ; que le corps donne des signes de lassitude et le mental n’ a plus le « moral ».

L’ énergie est le lien subtil entre les deux forces. L’ énergie, que nous absorbons chaque jour et chaque nuit, provient des composantes de la terre ou de l’ univers, soit directement par des éléments solides et liquides, soit indirectement par l’ énergie solaire, lunaire, etc… mais aussi (et nous n’’y pensons que très rarement, peut-être parce qu’ elle se fait instinctivement), par la respiration.

Dès la naissance, la respiration est notre première source d’alimentation en énergie. L’air inhalé est l’ élément indispensable au bon fonctionnement et à l’équilibre du système physiologique et du  système énergétique.

Union des forces

Le physique, le mental et le souffle sont intimement liés. L’homme est un monde d’influences, un agglomérat de particules et d’’atomes en relation permanente. Ces composantes, qui sont étroitement liées, portent dans leurs gènes les qualités essentielles à la survie de l’ être humain. Elles s’ assemblent et s’’influencent mutuellement dans ce seul but. L’ union fait la force !

Le sportif s’ entraîne pendant des heures pour améliorer ses performances physiques. Il utilise son physique et essaie, tant bien que mal, de soutenir son effort par le mental. Le mental oblige le physique à aller encore plus loin, toujours plus loin. Les deux agissent et progressent conjointement, mais, manquant de carburant « énergétique », ils s’ épuisent et constatent que la compétition s’ arrête là.

La pratique du yoga accroît le potentiel physique et mental jusqu’ à l’ union et la transcendance du physique et du mental. Le travail des respirations « yogiques » impacte fortement les deux parties qui laissent faire « un autre fonctionnement ». Une union parfaite, par la mutation et l’ union via l’ acceptation et le lâcher-prise, devient maintenant possible.

La régularité dans l’apprentissage du yoga et les processus bénéfiques qui en découlent, sont les clefs de la réussite,  les étapes du yoga sont la marche à suivre.

À vous de jouer !

L'énergie est partout !

 

Nous disons parfois que nous manquons d’énergie. Nous entendons par là, un manque de tonus physique et mental.

La pratique du yoga permet de développer l’énergie.

Mais de quoi parle-t-on ?

« Tout est énergie », disait Albert Einstein. Nous sommes tous effectivement un condensé d’énergie. Nous faisons partie d’un tout énergétique universel appelé Prâna. Prâna anime chaque cellule vivante, chaque pensée, chaque mouvement.

Chaque entité, humaine ou inanimée, de l’arbre au rocher en passant par n’importe quel mammifère, est une partie de son fonctionnement. Prâna désigne également la respiration humaine, mais aussi le souffle de l’’univers, la force de vie. Il s’agit d’un fonctionnement présent, qui ne nous quitte finalement qu’à la mort.

Flux électriques intensifiés par la pratique du yoga

La science a déjà su démontrer la circulation de cette énergie par flux dans l’organisme humain. Dans le corps physiologique, la communication se fait par des signaux électrochimiques et des courants électriques. Ces courants électriques sont partout : dans les tissus, les muscles, le système nerveux, le cœoeur, le rein et les glandes. Dans le système psychique, les neurones assurent la transmission du signal bioélectrique appelé influx nerveux.

La synapse est la zone de contact entre deux neurones et/ou d’’autres cellules : musculaires, récepteurs sensoriels…. L’’ensemble forme les neurotransmetteurs chimiques et électriques du système psychique. Ainsi, l’énergie du corps électrique est avérée par la science. Elle arrive même à la mesurer dans l’organisme avec, par exemple, un électro cardiogramme pour le coeur.

La pratique du yoga permet d’augmenter cette énergie grâce à une circulation via les nadis « flux énergétiques », comparables aux flux neuronaux, et les chakras « roue, carrefour de flux énergétiques », comparables aux synapses, qui parcourent le corps et tracent telle une carte en 3D le système énergétique dans notre corps.

L’énergie et le souffle étroitements liés

Le moteur de cette énergie est essentiellement la respiration. Le yoga, par le pranayama « la maîtrise du souffle », permet d’augmenter ces ressources en énergie. La pratique permet de canaliser et de diffuser ces ressources grâce aux asanas « postures », véritables pièges à énergie. Celles-ci peuvent circuler aisément dans un corps, régénéré, oxygéné et assaini.

Ainsi, nous savons que nous ne sommes qu’une partie de l’énergie de la terre.

Nous avons la possibilité par la pratique, d’augmenter cet attribut énergétique afin de jouir des bienfaits sur notre organisme. Finies les baisses de tonus !

La respiration, une étape fondamentale pour un yoga complet

 

Avez-vous remarqué la puissance des pleurs du nourrisson ? Sans répit et pourtant sans effort ni fatigue, il pourrait chouiner et sangloter comme ça toute une journée. Le nouveau-né respire naturellement par la voie abdominale ; son petit ventre se gonfle comme un ballon à chaque inspiration et s’abaisse à chaque expiration. La respiration courte et saccadée de l’adulte révèle qu’il a perdu sa respiration spontanée, n’utilisant plus qu’une partie infime de son potentiel. Bonne nouvelle, la pratique du yoga vous offre la possibilité de retrouver votre vraie respiration.

Un yoga complet est un yoga qui respecte les 8 étapes fondamentales. La 2ème étape, le pranayama « la maîtrise du souffle », est présente dans chaque technique proposée et durant toute la séance. Différentes pratiques, telles que le Bhastrika « la respiration en soufflet de forge », associées avec des bandhas « points de contraction », permettent de nourrir et d’accroître vos ressources en énergie, et, par exemple, d’augmenter l’apport en oxygène au muscle sollicité durant l’effort.

Le réchauffement intracellulaire du métabolisme, résultant de l’accroissement en oxygène, favorise la prise de l’asana « la posture ». Le pranayama donne assurément un coup de pouce à la prise de posture. La vraie respiration retrouvée redonne peu à peu au corps sa souplesse naturelle.

Le pranayama ne se limite pas à un échange gazeux. Il joue un rôle autant physiologique que psychologique. Dans la pratique, le rythme de la respiration berce et favorise l’intériorité. Le rythme cadencé de la respiration conduit sans détour à l’instant présent. Les pensées et les émotions, résultat d’un mental en effervescence, se dissipent comme par enchantement. L’instant magique permet de goûter paisiblement au bien-être et à la détente.

« Tout est énergie » – constate Albert Einstein dans la « Théorie de la Relativité ». Le souffle, la pensée, l’émotion aussi.

Maîtrisez-la ! En commençant par maîtriser votre respiration.

Le système énergétique - ses principales composantes

Les 3 nadis : Ida, Pingala et Sushumna 

Ida, Pingala, et Sushumna sont les 3 principaux nadis, c’est à dire les 3 principaux flux énergétiques, ou « courants » énergétiques, qui circulent dans le corps.

Sushumna est situé dans la moëlle épinièreet correspond au système nerveux central.

Ida correspond au système nerveux parasympatique

Pingala correspond au système nerveux sympatique

Les chakras

Les chakras s’apparentent aux synapses dans le système nerveux.

Ils sont les points de rencontre des nadis.

Les pétales symbolisent les neurones du système nerveux.

Il y a en tout dans chaque être humain :

-88 000 chakras, situés à l’intérieur du corps, mais aussi à l’extérieur 

-72 000 nadis

Les chakras jouent un rôle clef : ce sont des émetteurs et des récepteurs d’énergie, aussi bien de l’énergie Universelle (en sanskrit le Prana avec un grand « P », l’énergie indifférenciée), que l’énergie humaine (prana avec un petit « p », l’énergie différenciée).

Lorsque ces chakras fonctionnent bien, tournent à une vitesse normale, je suis en bonne santé physique et mentale.

S’ils sont trop fermés ou trop ouverts, les problèmes commencent…

Ainsi par exemple, une personne chez qui Vishudda chakra serait trop fermé pourrait avoir des problèmes au niveau de la communication, de son expression : timidité, bégaiements, des difficultés de langage…

Une autre, chez qui Muladhara chakra serait trop ouvert n’aura tendance à s’intéresser qu’aux plaisirs physiques et matériels, à vouloir être de plus en plus riche…

Les 7 chakras principaux 

Les 7 petites roues qui tournent et jalonnent la colonne vertébrale sont les 7 chakrasprincipaux du corps :

Muladhara : chakra racine, régit les instincts basiques de l'homme : survie, matéralité, reproduction   .                .

Swadisthana : chakra sacré, régit les énergies sexuelles, la fertilité

Manipura : plexus solaire, régit l'ensemble du métabolisme humain

Anahata :  chakra du coeur, siège des émotions

Vishudda : chakra de la gorge, siège de l'expression  .                . 

Ajna  : 3ème oeil, siège de l'ego       .                .  

Sahasrara : chakra couronne, siège de l'épanouissement de la transcendance     

Chaque chakra, correspond à une glande ou organe, à un sens, une couleur, un désir, un instinct :

 

Chakras/Caractéristiques 

Organe/Glande 

Sens           

Couleur                        

Désir               

Instinct                                    

Muladhara 

Glandes génitales et surrénales

Odorat

Rouge et Noir

Exister

Survie

Swadisthana

 Glandes génitales et surrénales  Goût  Orange  Agir  Reproduction

Manipura

 Organes digestifs (estomac, foie, etc.)  Vue  Jaune  Posséder  Possession

Anahata

 Coeur, poumons  Toucher  Vert et Rose  Aimer  Relation

Vishudda

 La thyroïde  Ouïe  Bleu   Vouloir  Création

Ajna

 Cerveau, glande pituitaire ou hypophyse  NA  Bleu indigo  Imaginer  Clairvoyance

Sahasrara

 Cerveau, glande pinéale ou épiphyse  NA  Violet, blanc et or  Se transcender  Communion, libération

 

Un acteur clef : la Kundalini

La Kundalini (du sanscrit : bracelet, enroulé en spirale) est l’énergie vitale, l’Energie Universelle lovée, coincée dans le corps humain, au niveau de Muladhara Chakra (proche du sacrum).

Représentée sous la forme d’un serpent enroulé sur lui-même, cette énergie, le Prana, est endormie, emprisonnée dans le prana, comme un petit oiseau attaché à son perchoir.

Elle ne demande qu’à s’échapper…

Le yoga lui ouvre les portes…lui crée un passage…

En éveillant les nadis et les chakras, en équilibrant leur fonctionnement,  le yoga peut libérer la Kundalini, qui remonte alors le long de la Sushumna en traversant tous les chakras jusqu’à Sahasrara et replonge dans l’Energie Universelle, sa vraie nature.

La libération de la Kundalini conduit à la réalisation de soi, à la délivrance (moksha),au retour vers soi.

 

 

 

Pourquoi rester longtemps dans une posture de yoga ?

 

8 heures passées au bureau assis devant l’ordinateur, nous venons certainement de faire expérimenter à notre corps la posture du point d’interrogation qui n’existe pas dans le yoga !

Nous filons démarrer une séance en ligne dans la quiétude de notre intérieur. Et là, le professeur virtuel, en pleine posture de Dhanurasana « la posture de l'arc » insiste fermement en nous invitant à « tenir la posture ». Mais pourquoi rester dans une position si longtemps alors même que ces 8h de point d’interrogation nous ont fait souffrir ?

Les bienfaits des postures de yoga

Le yoga complet qui respecte les étapes de Patanjali ne se définit pas par la répétition de postures, mais par la durée de leur maintien. De même que rester au soleil 5 minutes ou 1 heure n’a pas le même impact, la tenue d’une posture prend tout son sens dans la durée. Le corps est un piège à énergie : dans une position particulière (expérimentée à l’origine par les yogis) cette énergie circule et augmente les ressources qu’il a déjà en lui, grâce au pranayama « la maîtrise du souffle ». Les outils tels que les bandhas « points d’ancrages » et en particulier mula bandha « la contraction du périnée » permettent d’augmenter les ressources énergétiques du corps dans ces postures.

Rester dans une posture au moins dix minutes, permet de ressentir davantage ses effets. Les postures de yoga changent la position habituelle de notre corps pour offrir un éventail d’effets bénéfiques pour la santé et l’empreinte de ces bénéfices se fait avec le temps. Déjà mentionnée, Dhanurasana, prise longuement, masse les viscères, tonifie l'abdomen et régule l'activité des glandes endocrines, notamment la thyroïde. Avec l’asana Vrikshasana, « la posture de l’arbre » ,  nous prenons conscience que l’équilibre se fait tout seul…quand on ne le cherche plus. L’impact dans notre quotidien est immédiat pour prendre la vie du bon côté, et c’est bien l’objectif!

Faire circuler les ressources énergétiques

Cependant il ne s’agit pas d’endurance. C’est grâce au lâcher-prise que le corps s’installe confortablement et durablement dans les asanas. En laissant faire, en exécutant différents pranayamas, nous relâchons les tensions en prenant conscience de leur existence et nos ressources énergétiques circulent. C’est en laissant le temps à l’énergie de cheminer, en maintenant les postures que nous parvenons à modifier notre physiologie et notre mental.

Tenir ces postures permet aussi d’expérimenter un des enjeux de la pratique : apprendre à être présent sans analyse ni jugement, accepter et même… oublier l’asana. Pour décupler ses forces !

Qu'est-ce qu'un chakra dans le yoga ?

 

« Ouvre tes chakras »… Nous avons tous entendu cette phrase, souvent d’ailleurs sur un ton humoristique ou new-age ! Sauf que le chakra « la roue, carrefour de flux énergétiques », si petit soit-il, est la clé de voûte de notre système énergétique.

Chakra est le nom sanskrit traditionnellement donné à des objets ayant la forme d’un disque, parmi lesquels surya « le soleil ». Il s’agit d’’une roue énergétique au cœur du système énergétique. C’est lui qui va activer, animer l’énergie. Un chakra est le point de jonction des canaux d’’énergie, les nadis « flux énergétique ». Le système énergétique est celui qui crée le lien entre le système physiologique et le système psychique. Car tout est lié.

88 000 chakras

Il existe 88 000 chakras et 72 000 nadis. On compte aussi sept chakras principaux qui remontent le long de la sushumna, notre axe central : muladhara, swadhistana, manipura, anahata, vishuddha, ajna et sahasrara. C’’est par la transcendance des asanas, « postures » de yoga et le pranayama « maîtrise du souffle » que les yogis ont pu monter leur niveau de perception et voir ce système, puis le décrire notamment dans les Upanishad, l’ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue. Pour faire un parallèle direct avec l’’anatomie de notre corps, les nadis sont les voies neuronales et les chakras les synapses.

Comme des valves, les chakras régulent l’’énergie créée et circulant dans notre corps. Ils interagissent avec le physique par le système endocrinien et le système nerveux. Les sept chakras, stimulés chacun par une couleur, sont associés à certaines parties du corps (gorge, coeur, sacrum…) et à certaines fonctions de l’organisme qui sont régies par le plexus ou la glande endocrine associées à ce chakra. Ce qui signifie que leurs localisations ont une fonction dans la physiologie, le système hormonal et le psychisme de chacun. Comme dans l’acupuncture proposée dans la médecine chinoise qui agit sur les points d’or des méridiens, les chakras doivent être libérés, comme nettoyés par la pratique du yoga.

A chaque organe son chakra

A la différence de l’acupuncture qui est une pratique passive permettant de débloquer les canaux énergétiques telle une rivière bloquée par un rocher, la pratique du yoga permet de manière active de débloquer les chakras pour faire circuler librement l’énergie dans l’organisme, irrigué des bienfaits, mais aussi d’augmenter cette énergie par les asanas et le pranayama. Pour vivre en harmonie, tous nos chakras doivent être en synergie.

Ouvrir ses chakras, c’est bien… augmenter son énergie pour prendre soin de son organisme, c’est encore mieux!

Visons l'équilibre psychologique !

Tels des funambules sur un fil souple, nous menons notre vie, le dos droit, le front haut, regardant l’horizon. Il est néanmoins compliqué de tenir en équilibre, l’esprit et le corps légers, sur la corde parfois raide de la vie.

Yoga et médecine chinoise unis par l'énergie !

L’un est une pratique née en Inde, l’autre une discipline médicale millénaire venue de Chine. Et pourtant, il existe de nombreux liens entre le yoga et la médecine chinoise traditionnelle.