Le sport c'est la santé ! Rien faire c'est la conserver ?
La question peut paraître paradoxale. Le principe de la pratique sportive comme synonyme de bienfaits est ancré dans nos habitudes.
Et pourtant, faire du sport, est loin d’être une démarche anodine. Pratiquer une activité sportive modifie nos mouvements, notre respiration et ainsi bouscule notre métabolisme.
Gare à la casse…
Le sport est supposé être une partie de plaisir mais c’est aussi une partie de notre vie qu’il faut distinguer de notre état de repos. Pour éviter que le plaisir ne se transforme en vrai cauchemar ! En faisant du sport, nous augmentons notre dépense énergétique par rapport à notre état de repos. Mais souvent le sport est trop intense : l’écart est démesuré entre l’effort soudain et la préparation de notre corps, bien plus habitué à la sédentarité. Lorsque ce rapport dépense/énergie dépasse les ressources propres de l’organisme… Gare à la casse ! C’est bien à ce moment-là qu’apparaissent les incidents et les blessures. On l’a bien vu cet hiver avec cette cohorte de blessés qui revenaient du ski, les genoux en berne. On ne peut pas se lancer sur des pistes noires sans avoir préparé son corps au préalable. Idem pour cet été où l’on se rue sur les sports d’eau sans aucune anticipation. Un chiffre en dit long sur les répercussions du sport sur notre corps : 12,7% des inactifs souffrent de cas de tendinites, sciatiques, lumbago contre 48% chez les sportifs. Ce qui signifie que près de la moitié des personnes qui pratiquent un sport… se font mal. Donc pratiquent mal.
Booster l’énergie grâce au yoga
Le sport est en effet excellent pour la santé à condition de l’exercer dans le respect et l’équilibre du corps. La méthode FDY permet de trouver ce juste équilibre qui mène à l’homéostasie (équilibre physiologique) et à l’ataraxie (équilibre psychique). Car initialement, l’enjeu de l’activité sportive est bien là : booster l’agrégat d’énergie que nous sommes. Ce qui nous rend plus fort dans le corps et dans la tête : le principe antique de l’esprit sain dans un corps sain. Mais trop souvent, le sport pratiqué sans accompagnement préalable fait perdre de l’énergie.
Une des étapes clés, c’est la prise de conscience. Pourquoi ne pas scanner son corps, afin d’être plus à l’écoute, de sa composition, de ses capacités. Pour être plus vigilant. Il faut considérer le sport comme un jeu certes, mais il faut être prêt à jouer. Pour que le jeu en vaille la chandelle, comme le dit le dicton, il faut avoir de quoi miser. Un corps épuisé ou mal préparé va forcément puiser dans ses ressources pour faire face à la demande physique et mentale d’une pratique sportive. Le sport peut être ainsi traumatisant.
Respirer pour recharger
La méthode FDY va à l’inverse augmenter l’apport en énergie, nos ressources propres par la respiration. Et ainsi préparer par les postures tout l’organisme à notre pratique sportive, que ce soit le karaté, le golf ou le kayak. La méthode va permettre de nous remplir d’énergie de manière qualitative… quand souvent le sport nous vide. La méthode FDY alliée à une bonne alimentation (la célèbre règle du 4/4 : 2/4 de solide, ¼ de liquide et ¼ de vide dans l’estomac), un sommeil réparateur, au moins 1,5 litre d’eau par jour, permet de recharger vraiment les batteries de notre véhicule énergétique pour une pratique sportive qui ne rime pas avec blessure ou épuisement. L’objectif est de préparer l’effort par l’échauffement, la respiration, pour éviter le claquage. Inutile de se muscler par la contraction : c’est une perte pure et simple de la flexibilité physique et mentale.
La méthode va, quant à elle, optimiser les ressources et donc les performances, créant un état d’harmonie, en ré-oxygénant l’ensemble de notre agrégat d’énergie. Nous reprenons les commandes avec un corps affûté dans l’union du psychique, canalisé, et du physiologique, maîtrisé.
FDY, c’est la victoire qu’on remporte sur soi, dans ce jeu de l’ego intérieur… qu’il faut reconstruire comme un jeu de… Lego.