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Yoga et médecine chinoise unis par l'énergie !

L’un est une pratique née en Inde, l’autre une discipline médicale millénaire venue de Chine. Et pourtant, il existe de nombreux liens entre le yoga et la médecine chinoise traditionnelle.

Le premier est la vision globale de l’univers. L’homme est considéré comme appartenant à un tout dont le microcosme intérieur reflète le macrocosme universel. Cette vision holistique est une grille de lecture de l’Homme lui-même. 

Par ailleurs, la médecine chinoise traditionnelle comme le yoga prône la théorie du fonctionnement de l’être humain en bonne santé, d’un point de vue physiologique, psychologique, anatomique… Elle veut expliquer les causes des maladies et les mécanismes biologiques et psychiques qui en sont les conséquences. La médecine chinoise cherche à comprendre l’être humain dans son ensemble, aussi bien sain que malade, tant du point de vue des symptômes visibles qu’invisibles. Le tout par une gestion de l’équilibre de l’énergie interne appelée Qi. Cette idée de l’énergie, comme dans l’Ayurveda, médecine traditionnelle originaire de l’Inde, est le lien le plus direct entre le yoga et la médecine traditionnelle chinoise. 

L’énergie

Selon la tradition chinoise, l’être vivant, en l’occurrence l’Homme, est une organisation résultant de la combinaison de matière – le corps matériel ou physique – de nature yin, et d’énergie – qui anime la matière – de nature yang. L’équilibre harmonieux entre ces deux composants conditionne l’état de santé. Les perturbations de cet équilibre sont responsables de la maladie. Toute perturbation de nature à rompre cet équilibre affecte d’abord préférentiellement l’énergie et l’unité en toute chose.

La circulation de l’énergie montre les points communs entre le yoga et la médecine chinoise. Dans l’un, l’énergie circule via les nadis dans l’autre, elle circule le long des méridiens. Traditionnellement, on compte environ 360 points répartis sur les méridiens qui parcourent toute la surface du corps.  Les points sont considérés comme portes d’entrées et de sorties des énergies à travers le corps, comme les chakras.

La persévérance dans la pratique du yoga

La médecine chinoise utilise outre la pharmacopée, la phytothérapie, la diététique et les massages, l’acupuncture. Utilisée à des fins thérapeutiques, elle travaille, comme le yoga sur l’énergie. En Inde, l’’utilisation de l’’acupuncture est mentionnée il y a environ 5 000 ans dans l’Ayurveda (traité de médecine ayurvédique) et elle reste utilisée de nos jours en médecine traditionnelle indienne. Enfin, le Qi Gong, ou Gymnastique chinoise, peut lui aussi être mentionné puisque par une pratique régulière, il équilibre le Qi, et prévient les maladies.

Ainsi yoga comme médecine chinoise agissent en amont, dans la prévention, contrairement à la médecine dite classique.

La vraie différence réside dans le principe même du yoga. A l’inverse de la médecine chinoise qui, par des remèdes ou des petites aiguilles, apporte une solution externe, le yoga agit sur notre organisme en s’attachant au profil de chaque personne. Les techniques proposées agissent sur tout le système. Par les asana « postures » et le pranayama « la maîtrise du souffle », les points d’ancrage, le travail intracellulaire s’effectue de l’intérieur. Nous augmentons, par la pratique, la capacité de fonctionnement de notre corps sans outils extérieurs. Notre meilleur atout ? Notre persévérance !

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